Imaginez un lieu où les rires et les éclats de voix résonnent depuis 1945, date d’ouverture du café.
À l’origine, le café de La Forge était tenu par Louise, une figure incontournable du village. Ce café épicerie était bien plus qu’un simple établissement : c’était un lieu de rencontres, un point de ralliement, d’échanges et de vie, avec notamment le pardon de St Jagut, qui tous les ans rassemblé plus de 200 personnes et ou les cochons se faisaient griller pour le plaisir de tous.
Avec son épicerie, son bar et sa station-service, Louise en a vu passer du monde, des habitués aux amis de passage, du plus grand aux plus petits.
Petite anecdote : Le plombier, qui a démarré les travaux avec nous – qui est depuis en retraite bien méritée – venait en mobylette boire un verre et faire le plein d’essence. C’est ça, l’esprit du lieu : un mélange de travail, de convivialité et un peu de nostalgie à chaque coin de mur.
Durant la période estivale, Louise accueillait des familles en pension pour les vacances, créant ainsi une ambiance conviviale et animée.
Autre anecdote : elle a hébergé pendant plusieurs années de suite une famille de Lorrains originaire de Nancy. Il paraît qu’ils n’ont jamais pu résister à l’accueil breton légendaire !
La Forge, autrefois cœur battant de Plestin-les-Grèves, témoin de générations de souvenirs.
Puis, en 2010, ses portes se ferment et la bâtisse s’endort doucement…
Jusqu’à aujourd’hui, où elle s’éveille à nouveau, prête à écrire de nouvelles aventures.